Le Temps des Contes

Un RPG reprenant les bases de OUAT dans un contexte inédit et de nouveaux lieux, avec les anciens de la série et les nouveaux. Bienvenue à Bourg-Le-Conte !
 
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 What once was a little nightmare is bursting at the seams || Coraline

 
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Candide Dagenhart

Candide DagenhartCoraline

Histoires : 68

Conte : Coraline || Fran Bow || Little Nightmares || Five Nights at Freddy's

Personnage : Coraline || Fran || Six || the Puppet

Avatar : Ksenia Solo

Date d'inscription : 29/11/2018

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MessageSujet: What once was a little nightmare is bursting at the seams || Coraline   What once was a little nightmare is bursting at the seams || Coraline EmptyJeu 29 Nov - 18:30






Candide Dagenhart


- You don't look like you belong here -


Identité


Conte : Coraline || Fran Bow || Little Nightmares || Five Nights at Freddy's, dans cet ordre • Personnage : Coraline || Fran Bow/Itward || Six || Puppet/Nightmarionette • Âge : 23 ans • Métier/étude : Conceptrice de costumes en tous genres, spécialisée dans la confection de masques eux aussi en tous genres. Gère aussi un petit commerce de rénovations d'objets anciens, avec une spécialisation dans les poupées et les jouets • Orientation sexuelle : pansexuelle • Statut social : quand une marionnette se prend d'affection pour un marionnettiste... • Groupe : Not that kind of monster • Avatar : Ksenia Solo




Caractère


Attirée par le glauque, le morbide et l'étrange || ce qui paraît effrayant au commun des mortels est normal pour elle depuis son enfance || a difficilement peur || elle-même passe avant les autres || n'a jamais les réactions appropriées || comportement candide, voire enfantin, malgré des sorties de monologues dignes de films d'horreur || plutôt naïve et confiante avec l'inconnu, mais pas altruiste pour autant || capricieuse || innocente, à sa manière || McGyver qui a toujours milles objets et outils dans ses poches || curieuse au point que ça en devient dangereux || se lance tête baissée dans l'aventure || directe et bavarde || si elle décide qu'elle n'a plus envie de parler, alors elle interrompt la discussion || par extension, maîtrise mal les normes sociales en matière de communication || en tant Nightmarionette, elle reste plutôt la même mais perd son humanité, devenant une psychopathe au sens officiel de la définition ; elle devient plus cinglante, du genre à sauter à la gorge, et prend l'attitude d'un prédateur dont vous êtes la proie

En savoir plus


Pouvoirs et Particularités magiques avant et après la Malédiction : La Duotine : La duotine est un produit que Candide ingère sous forme de petites pilules rouges dans un bocal. Durant la malédiction, elles n'ont qu'un léger effet psychotrope à la manière d'une drogue normale mais au retour de la magie, la duotine reprend les effets durant la période Fran Bow. En ingérant une pilule, Candide voit une réalité (appelée Ultraréalité) complètement déformée et dérangeante, pleine de murs ensanglantés et d'apparitions morbides. Les gens prennent d'ailleurs une forme horrifiques d'eux-même aux yeux de Candide. Une particularité magique des effets est que, par exemple, si dans la réalité, Candide se retrouve face à un mur, mais que ce mur n'existe pas dans l'Ultraréalité, alors Candide pourra passer à travers ce mur sans dommage. L'inverse est aussi vrai, si un mur existe dans l'Ultraréalité, et pas dans la réalité, alors elle sera bloquée. Si Candide n'ingère par de duotine régulièrement, elle est en risque d'être complètement submergée par Nightmarionnette. Itward cesse de fonctionner lors de la prise de Duotine.
Itward : sorte d'armure liée à la peau de Candide qui se transforme en fonction des circonstances pour éviter tout mal physique. Sa peau devient donc impénétrable même pour la plus fine des aiguilles. La matière que prend sa peau peut varier et également servir de manière offensive en devenant par exemple comme la glace. Même un simple toucher peau contre peau accidentel ou volontaire active Itward. Itward ne l'empêche cependant pas les attaques magiques de l'atteindre. Ingérer des produits type poisons ou éléments périmés par exemple produit un effet curieux avec son système immunitaire qui le combat naturellement et Itward qui essaie de le détruire de l'intérieur, rendant Candide doublement sensible à l'empoisonnement par ingestion. Pouvoir complètement inconscient et automatique, hors du contrôle de Candide.
Nightmarionnette : Lors de sa période Puppet, Candide a perdu beaucoup de son humanité. Les autres animatronics n'étaient plus conscients de ce qu'ils étaient, mais Puppet avait conservé cette intelligence toute humaine tout en perdant la moindre capacité d'empathie ou toutes ces émotions qui bâtissent les nuances de l'émotivité humaine. Puppet n'était plus que soif de vengeance mêlée d'ingéniosité et d'attrait particulier pour la chasse aux humains. Nightmarionnette c'est la version x1000 de cela, un être de cauchemars qui s'exprime lorsque Candide oublie sa dose de duotine. Nightmarionnette est cependant repérable au fait que les cheveux de Candide blondissent à mesure que Nightmarionnette apparaît. Gare à vous si Candide est soudainement devenue une tête blonde dans son entièreté... bien qu'elle a surtout tendance à chasser les oppresseurs d'enfants et les individus en habits violets.


Bug : Sous la malédiction normale, Nightmarionnette aurait dû rester en dormance. Cependant, le bug de Candide est que Nightmarionnette se manifeste périodiquement, sans que ses cheveux virent au blond cependant ; la duotine lui a été prescrite suite à un diagnostic soulignant qu'elle est atteinte d'un trouble de la personnalité.

Anecdotes : Candide a une relation plus qu'étrange avec les enfants, elle prétend ne pas trop les supporter mais en même temps s'entend toujours mieux avec eux qu'avec les adultes, et ressent un intense instinct de protection à leur égard, qui va bien au-delà d'un simple instinct maternel. || Lorsque Candide pleure, elle ne pleure pas des larmes, mais du sang, ce qui est du même coup particulièrement douloureux. De ce fait, il est rare pour Candide de pleurer. Sous la malédiction, elle ne se souvient même pas d'avoir pleuré, et ses yeux sont juste douloureux les rares instants où ça pourrait arriver. || Candide collectionne les poupées cassées, qu'elle entrepose dans l'arrière-boutique de son workshop. || Il existe une mélodie de boîte à musique capable d’endormir Candide instantanément, et elle reste endormie tout le temps que la mélodie chante. || La couleur préférée de Coraline est le violet. Pourtant, vous ne la verrez jamais porter le moindre morceau de vêtement de cette couleur. D'ailleurs, elle a tendance à éviter les gens qui en portent, où à les fixer d'un air inquiétant quand elle est sous influence de Nightmarionnette... || Cora aime le sucré. En fait, elle aime manger tout court ; elle adore se goinfrer au possible. La Faim est une de ses faiblesses ; parfois, quand elle est vraiment affamée, l'idée de manger un rat encore bien vivant lui travers l'esprit... || Elle possède un petit briquet tout ce qu'il y a de plus inoffensif, en dehors du fait qu'une flamme, ça brûle.

Quel objet se trouve dans la boutique de M. Gold ? La boîte à musique qui une fois enclenchée est en mesure d'endormir Candide instantanément.

Quel est le fil directeur de votre vie ? Durant la malédiction, Candide, c'est la mère Michelle. Elle a perdu son chat, mais personne ne sait vraiment à quoi il est censé ressembler. Même elle a cette pensée derrière la tête, qu'il va bien falloir retrouver son chat, mais sans que cette pensée ne vienne réellement envahir sa conscience. Pour l'heure, elle se contente de chercher des poupées cassées là où elle peut les trouver. || Après la malédiction, trouver Mr Midnight devient sa première priorité. Elle désire également retrouver les autres enfants victimes de l'Autre Mère et libérer leur esprit, mais n'a aucune idée de ce qu'il est advenu d'eux. || Candide est également en quête d’identité ; elle a eu de nombreux noms, Coraline, Fran, Candide ; mais elle n’a jamais vraiment su ce qu’elle était, ni ce qu’elle était censée devenir. Son destin originel lui a été arraché, elle qui aurait dû sauver les enfants maudits par l’Autre Mère, elle a échoué dans sa quête, et n’a pas cessé d’échouer depuis. Elle ne sait plus qui elle est, une gentille héroïne, une méchante marionnette chasseuse d’hommes, un être à part, ni quel est son rôle à jouer dans tout ce bazar.

Avez-vous un True Love ? What is love ? Baby don't hurt me, don't hurt me... (you can't 8D)





Surnom : Dadaorum
Âge : Vieille !
Double compte ? : le jeune papa pyromane
Comment avez vous connu le forum ? : Je l'ai accidentellement codé
Comment trouves tu le forum ? : Je l'ai accidentellement codé...
Quelque chose à ajouter ? : MEGA-FICHE A RALLONGE HEHEHEHEEHEHEH SOUFFREZ SOUFFREZ /PORTE/


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Dernière édition par Candide Dagenhart le Lun 12 Oct - 13:50, édité 9 fois
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Conte : Coraline || Fran Bow || Little Nightmares || Five Nights at Freddy's

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MessageSujet: Re: What once was a little nightmare is bursting at the seams || Coraline   What once was a little nightmare is bursting at the seams || Coraline EmptyJeu 29 Nov - 18:31






The Other Mother


- And how it all started -






Coraline Jones, une petite fille bien ordinaire dans un monde désespérément terne. Elle avait deux parents fatigués qui passaient leur temps dedans à écrire des livres sur le jardinage au lieu de sortir jardiner pour de vrai ; et la mère de Coraline n'aimait même pas la boue, si c'était dire. Oui, la vie de Coraline était une suite de journées grises et ennuyeuses, pauvre fille unique qu'elle était, et sa situation empira le jour où elle partit s'installer au milieu de nulle part, dans une maison avec des voisins trop bizarres pour elle. Beaucoup trop bizarres. Entre une paire de vieilles femmes cinglées et un excentrique à l'accent douteux éleveur de souris… ça n'était pas exactement la montagne du fun.
Mais malgré ce vide intersidéral, elle avait fait quelques rencontres un peu plus palpitantes : d'abord, Wybie, le garçon qui vivait dans la maison un peu plus loin avec sa grand-mère, et qui avait une bien grande gueule mais qui avait au moins la capacité de sortir Coraline de son ennui mortel -et le chat noir qui l'accompagnait aussi, tiens. Une petite boule de poils que Coraline adorait embêter pour n'importe quelle raison. Et la poupée que Wybie lui donna, en disant que c'était celle de sa grand-mère, n'en finit pas de la laisser muette de surprise ; elle lui ressemblait trait pour trait. Comment était-ce possible ? Coraline se sentit soudain investie d'une nouvelle mission : comprendre les mystères qui entouraient cette maison, et cette étrange poupée qui ne la quittait désormais plus.

Tout changea le jour où elle découvrit dans le salon une petite porte pour « schtroumpf » après avoir poursuivi une souris blanche ; et après avoir cordialement soûlé sa mère, elle en obtint la clé, sans savoir qu'au moment où elle enfonçait le petit morceau de métal décoré d'un bouton noir dans la serrure, son destin était scellé. Qu'y avait-il derrière ? Un monde nouveau, un monde dangereux, un monde où les chats noirs parlaient et les Wybie boutonneux non. Comprenez, boutonneux, dans le sens qu'il avait des boutons à la place des yeux. Comme tous les individus de ce monde, d'ailleurs. Ses voisins l'avaient mise en garde : ce monde était inhospitalier. Mais c'était si difficile de résister…

Car quand elle y pénétra la première fois, Coraline fit la rencontre d'une femme qui ressemblait trait pour trait à sa mère, en dehors des boutons noirs sur les yeux, bien sûr. Elle se faisait appeler l'Autre Mère, une mère parfaite en tous points, au point que Coraline n'avait plus envie de quitter cet endroit. Elle s'y amusait tellement ! Ses Autres Parents étaient si formidables, elle jouait, elle mangeait bien, elle passait son temps chez des Autres Voisins bien plus colorés…

« Tu penses peut-être que ce monde est un rêve devenu réalité… Mais tu te trompes. »

Coraline se promenait dans le jardin vêtue de son sempiternel ciré jaune quand cette voix l'interpella. Une voix grave, qui remplissait l'espace au point qu'on ne pouvait l'ignorer. Cherchant son origine dans le décor, elle finit par repérer le chat noir qui sortait des ombres.

« Tiens, tu parles, toi ? Tu es l'Autre Chat, c'est ça ? » « Moi ? Je suis l'Autre rien du tout. Je suis moi. » « Mais, tu as un nom, non ? » « Tu veux dire en dehors de « grosse poule mouillée » ? » « Ah euuh… désolée pour ça. Tu t'appelles comment alors ? » « Je n'ai pas de nom. Mais si tu y tiens vraiment… tu peux m'appeler Mister Midnight. »

Coraline avait pouffé, mais en voyant l'air très sérieux du félin, elle avait vite étouffé son rire derrière un sourire crispé. Elle s'était fait un nouvel ami, ce n'était pas le moment d'être désagréable après tout…

Ainsi tomba le premier avertissement. Et le soir-même, Coraline découvrit l'affreuse vérité : ses Autres Parents voulaient qu'elle reste dans ce monde-là… il fallait juste qu'elle se couse des boutons sur les yeux.

Ce qui était positivement hors de question.

Alors Coraline avait fait ce qu'elle faisait tous les soirs ; elle était partie se coucher, et pensait qu'ainsi, en se réveillant, elle se retrouverait dans son lit du monde normal, comme à chaque fois. Mais vous vous doutez bien que rien n'est si facile dans la vie… et elle se leva en pleine forme, pour constater avec horreur qu'elle était toujours dans l'Autre Monde. Un instant, elle eut une pensée pour ses parents, qui devaient être morts d'inquiétude ; et le silence de la maison la mit si mal à l'aise qu'elle se mit à désespérément chercher le moyen de s'enfuir au plus vite. Descendant les escaliers quatre à quatre, elle ne trouva que son Autre Père, désormais une pâle copie de lui-même, le visage déformé et manipulé par son propre piano pour qu'il se la ferme avant d'avouer la vérité à Coraline. Celle-ci fit la première chose qui lui traversa l'esprit ; elle sortit de la maison en trombe, et avança le plus possible pour s'éloigner de là, espérant peut-être trouver une autre porte, quand elle se fit rattraper à nouveau par le chat noir.

« Où crois-tu aller comme ça ? » « Je m'en vais. C'est nul ici. Les Autres Parents sont trop bizarres. » « Alors tu as enfin compris que ce monde n'est pas pour toi ? » « Oui. Mais… que sais-tu, toi ? Tu as l'air d'en savoir beaucoup plus que moi. Pourquoi tu ne me dis rien, Mister Midnight ? » « Est-ce que tu m'aurais écouté si je t'avais dit la vérité ? » Coraline garda le silence, quand elle se rendit compte qu'elle était de retour devant la porte d'entrée de la maison. « Mais… on a tourné en rond ? » « Comprends, Coraline… ce monde a été créé de toutes pièces par l'Autre Mère pour qu'il te plaise, pour que tu restes. Elle ne te laissera pas partir si facilement. » Et pour la première fois depuis longtemps, Coraline sentit une peur sourde et inarrêtable l'envahir. « Comment je vais faire ? » « Tu es courageuse, Coraline. Tu finiras bien par trouver le moyen de t'enfuir. Et je serai là… tout le long. Je t'aiderai. »

Le chat bondit entre les bras de Coraline, et celle-ci le serra volontiers contre elle pour sentir un peu de réconfort dans un moment si terrifiant, avant de s'enfuir entre les ombres. Avalant difficilement sa salive, Coraline reprit son expression bourrue avant d'ouvrir la porte avec lenteur. Personne. Toujours du silence. Puis, s'avançant dans les couloirs, elle pénétra dans le salon, vide lui aussi, et d'un pas déterminé, elle rejoint la petite porte… qui disparut derrière une armoire dotée de pattes. D'un seul coup, toutes les lumières s'allumèrent et une voix lugubre retentit dans le dos de Coraline, faisant parcourir un frisson d'horreur le long de son échine. Mister Midnight sauta de ses bras, partant se cacher sous un meuble, comme un pauvre trouillard.

« Où comptes-tu aller comme ça, ma chérie ? » L'Autre Mère était assise sur le canapé, les yeux posés sur sa « fille », calme d'apparence. « Je rentre chez moi, et vous ne pouvez pas m'en empêcher. » Une colère nouvelle s'insinua dans l'expression neutre de l'Autre Mère. « Allons, sois raisonnable… Tu es ma fille, tu dois rester avec nous. C'est juste une toute petite incision… Quand tu auras tes boutons, tu verras, tout ira bien ! Aller ! Je compte jusqu'à trois, et tu viens vers moi ! Un... » L'Autre Mère se leva, et Coraline recula. « Deux... » Elle prit soudain de la hauteur, et son corps se transforma, passant de celle d'une femme à une monstrueuse femme-araignée dont les mains étaient un assemblage horrible d'aiguilles. « TROIS ! » À une vitesse insoupçonnée, l'Autre Mère fila droit sur Coraline, l'attrapant par le col ; sa voix autrefois douce laissait place à une voix rauque et terrifiante, tandis qu'elle hurlait que Coraline était une fille ingrate et qu'elle pourrait partir quand elle apprendrait à être exemplaire et qu'elle s'excuserait. Criant et gesticulant, Coraline se débattit comme elle pu, mais était impuissante face à l'ennemie ; et quelques secondes plus tard, elle se retrouva plongée dans le noir, juste derrière le miroir. Frappant le mur de toutes ses forces, elle hurlait à l'Autre Mère de la libérer ; mais rien n'y fit et, s'effondrant sur le sol, le silence envahit ses pensées.

Elle avait abandonné.

Et des voix la supplièrent de ne pas laisser tomber.

Se relevant prestement, Coraline chercha des yeux l'origine de ces murmures ; et la surprise fut totale quand elle aperçu 6 petits fantômes qui la fixaient depuis le fond de la pièce en ruines.

« Qui êtes vous ? » « Nous sommes les autres enfants. Nous avons tous vécu ici… comme toi, nous avions tous des enfances malheureuses. Et l'Autre Mère nous a montré ce monde fantastique, en promettant de nous aimer et de faire de notre vie un amusement permanent… Alors nous avons cousu les boutons sur nos yeux. Et l'Autre Mère nous a tué, pour nous garder près d'elle, pour toujours. Elle nous a enfermé ici… et si tu ne fais rien, tu connaîtras le même destin. » Coraline sentait les larmes monter. « Mais que puis-je faire ? » « Tu es spéciale, Coraline. Tu es courageuse. Tu peux nous sauver. Tu dois nous sauver ! »

Et sans qu'elle ne s'en rende compte, deux bras surgirent du miroir et attrapèrent Coraline par les épaules. Comme une furie, elle se débattit à nouveau, envoyant valdinguer son agresseur contre le mur ; mais quand elle vit qu'il s'agissait de l'Autre Wybie, elle s'effondra, voyant sa bouche cousue dans un sourire horrible et permanent. « Oh Wybie, qu'est-ce qu'elle t'as fait ? » Wybie agita les bras, comme pour dire « pas de temps à perdre ! », et attrapa la main de Coraline pour l'emmener à travers la maison dans une course folle. Une voix menaçante rugit à travers le manoir, répétant son nom avec colère : « Coraline ! Coraline, ma chérie, où es-tu passée ? ». Enfin, les deux enfants parvinrent dans le salon, et Wybie lui confia la clé ; il ne pouvait venir avec elle, car il n'était qu'une création de l'Autre Mère, une coquille vide qui n'avait d'autre destin que de cesser d'exister. Coraline plongea dans la porte, au moment même où l'Autre Mère entrait dans le salon ; folle de colère, elle tenta de la rattraper, mais ne se retrouva que coincée entre les deux portes. Essouflée, épuisée, Coraline referma la porte derrière elle et se laissa tomber sur le sol, presque rendue inconsciente par toutes ces émotions.

Au milieu du salon se tenait Mr Midnight. D'un pas lent, l'air étrangement coupable, il s'approcha d'elle et se frotta, refusant de parler dans ce monde-là malgré toutes les tentatives de Coraline. Reprenant ses esprits, elle se leva d'un bond ; il fallait qu'elle retrouve ses parents au plus vite ! Ignorant les gémissements soudains de Mr Midnight, elle fonça dans la cuisine…

Le spectacle était monstrueux.
 


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Dernière édition par Candide Dagenhart le Lun 12 Oct - 13:53, édité 5 fois
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Candide Dagenhart

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Conte : Coraline || Fran Bow || Little Nightmares || Five Nights at Freddy's

Personnage : Coraline || Fran || Six || the Puppet

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MessageSujet: Re: What once was a little nightmare is bursting at the seams || Coraline   What once was a little nightmare is bursting at the seams || Coraline EmptyJeu 29 Nov - 18:31






Into the Asylum


- Itward's whisper echoes in my mind -






On l'avait retrouvée dans la forêt. Une petite fille vêtue d'un ciré jaune, dans un état catatonique, serrant dans ses bras une poupée qui lui ressemblait trait pour trait, et réchauffée par un chat noir qui déguerpit dès qu'on la retrouva. Personne ne savait qui elle était, ni d'où elle venait ; personne ne découvrit qu'elle venait de voir ses parents massacrés par un monstre qui se prétendait mère. Alors on la plaça dans un hôpital psychiatrique pour enfants, et, à défaut de connaître son nom, on la baptisa Fran Bow le temps de découvrir qui elle était.

Ce qui n'arriva jamais.

Elle passait ses journées entre sa chambre et le cabinet de son psychologue, le gentil mais sévère Dr Deern ; à chaque fois, il essayait d'en savoir plus sur sa vie, et à chaque fois, tout ce qu'elle parvenait à révéler était qu'il fallait absolument qu'elle retrouve son chat noir, Mr Midnight, et qu'elle ne se souvenait que d'un horrible monstre doté d'un crâne de bouquetin à la place de la tête et d'une grosse cape noire. Dr Deern renforçait régulièrement son traitement avec des médicaments toujours plus lourds ; mais rien n'y faisait, et Fran Bow passait ses soirées dans son lit, à fixer d'un air effrayé la poupée avec laquelle on l'avait retrouvée. Elle ne savait pas pourquoi elle devait avoir peur de cette poupée ; si elle était avec elle, ça devait être un cadeau de ses parents, non ? Alors pourquoi en avait-elle si peur ? Et où était Mr Midnight? Elle devait absolument le retrouver !

Lors d'une séance de routine, Dr Deern fit appeler une infirmière ; il allait encore changer la médication de la petite, en espérant que cela marche. C'était des petites pilules rouges dans un flacon transparent, et Fran ne rechigna pas une seconde pour en avaler un… et le choc fut monstrueux. Un trou béant s'ouvrit dans le sol, et le monstre à tête de bouquetin s'en extirpa, terrifiant la petite au point qu'elle s'écroula sur le sol. Il tendit son bras vers elle, et elle n'eut que le temps de voir une main faite d'aiguilles tenter de l'attraper, avant qu'une voix horrifiante s'éleva dans le silence de la pièce :

« Tu t'es échappée, petite fille, mais dans très peu de temps, tu seras à moi, tu viendras te donner de toi-même, je te le promets. Je m'appelle Remor, souviens-toi de ce nom. »

Le monstre disparut, et Fran n'eut que le temps d'entendre la voix douce de son chat noir l'appeler avant de s'évanouir.

Dr Deern la fit évacuer dans sa chambre, exigeant de ne pas la laisser reprendre ces médicaments ; mais il était trop tard. Fran était désormais persuadée qu'elle devait les prendre pour entendre Mr Midnight, afin qu'il la guide hors de là et qu'elle puisse rentrer chez elle. Ainsi, faisant preuve d'une ingéniosité qu'elle ne soupçonnait pas, elle parvint à infiltrer le bureau de l'infirmière et à voler les clés et le flacon des pilules rouges. Elle rejoignit la zone où se trouvait la porte d'entrée, et décida de prendre une de ses pilules. Aussitôt, le monde s'assombrit ; et autour des enfants qui étaient là se formèrent des ombres désincarnées, comme s'ils étaient tous accompagnés d'un horrible démon. Le paysage même était déformé, comme si on y avait ajouté un filtre de l'horreur, tournant autour du gris et du rouge ; mais cette perception altérée du monde lui procura une étrange sensation, et lui permettèrent de trouver des réponses qui la guidèrent hors de l'orphelinat… mais à peine mit-elle un pied hors de l'asile que Remor l'attaqua à nouveau, la menaçant de la tuer si elle s'enfuyait. Et alors que la créature s'apprêtait à planter ses aiguilles dans le corps de la jeune fille, une étrange force repoussa la main du monstre, qui battit en retraite aussitôt. À peine remise de ses émotions, Fran crut voir la silhouette d'un chat noir ; et sans réfléchir une seconde de plus, elle couru à sa poursuite, espérant de toutes ses forces qu'il s'agissait de Mr Midnight.

Arrivée dans les recoins les plus sombres de la forêt, Fran s'était perdue ; elle ne voyait plus aucun chat qui se mélangeait dans les ombres, mais seulement une étrange créature qui ressemblait à une espèce de fourmi géante armée d'une lance. Ne ressentant pas la moindre peur, elle lui demanda si il n'avait pas vu passer un chat noir ; et la fourmi géante secoua la tête, répondant ainsi négativement. Fran s'avança dans la forêt, attristée, quand elle tomba sur un puit couvert seulement d'une planche de bois ; elle poussa alors la planche et cria : « Mr Midnight ! ». Sa voix résonna jusqu'au fond du puits, et il lui sembla entendre une réponse. Alors, sans hésiter, elle grimpa sur les petits morceaux de pierre et s'élança dans le trou sans fond…

Un escalier, une petite porte. Et quelques secondes plus tard, Fran se retrouva dans ce qui ressemblait à une petite maison. Derrière elle, la porte disparut ; et cette petite porte lui rappelait curieusement quelque chose, tout comme cette drôle de maison. N'y avait t-elle pas déjà mis les pieds ? Sans se poser plus de questions, elle explora la maison, touchant à tout, prenant tout ce qui lui paraissait utile, quand elle se retrouva devant un escalier qui menait au grenier. Sans hésiter, elle s'avança, quand elle entendit un miaulement étouffé ; et l'espoir naquit à nouveau en elle, tandis qu'elle couru en haut. Sous un rideau, dans une petite cage dorée, il y avait… Mr Midnight !

« Mister Midnight ! Tu es vivant ! Oh tu m'as tellement manqué ! »

Elle essaya d'ouvrir la cage, mais rien n'y fit ; et elle entendit soudain le rire malsain de deux jeunes filles. Prudente, mais en colère tout à la fois, elle descendit les marches pour se retrouver face à des sœurs siamoises, qui partagaient le même corps.

« Qui êtes vous ? » « Nous sommes Mia et Clara Buhalmet. Nous sommes sœurs, vois-tu, mais nous nous détestons. Oh oui, nous nous détestons de tout notre être… et un horrible monstre nous a cousu ensemble pour nous condamner à vivre éternellement l'une avec l'autre. Il nous a berné ! » « Et c'est vous qui avez capturé mon chat ? S'il vous plaît ! Laisser le sortir ! J'ai besoin de lui ! » Elles ricanèrent. « ça ne va pas être si facile… Vois-tu, nous avons besoin de toi pour que l'on retrouve un corps viable. Il s'agit d'un sort, un sort puissant, et il faut que tu réunisses les ingrédients pour nous libérer ! La plus faible mourra, et la plus forte survivra. Et nous serons libres ! Libres ! Si tu fais ce qu'on te dis… nous te donnerons la clé ! Hihihi ! »

Fran Bow n'avait pas confiance en ces filles ; mais elle tenait trop à son chat pour refuser. Alors, les jumelles lui donnèrent une liste d'ingrédients tous plus étranges les uns que les autres, et Fran Bow fit de son mieux pour résoudre les énigmes et retrouver les ingrédients, quand une fille fantôme l'interrompit soudainement. Fran Bow croisa les bras, l'air plus frustrée par toute cette histoire qu'effrayée.

« Ne fais pas confiance à ces filles ! Celle qui survivra… te tuera ! Il faut que tu prennes une pilule… et que tu récoltes ces ingrédients qui apparaîtront sur la liste à la place ! Fais-moi confiance… je t'en pries ! Il faut que tu t'enfuies… l'Autre Mère, elle les as tous capturé… elle les a… enfermé… fait attention à ce sort ! » « Tu n'es pas gentille ! Je ne suis pas ici pour faire les corvées de tout le monde. Je veux juste mon chat ! »

Mais Fran Bow obtempèra sans même poser de questions, observant la fille fantôme disparaître sans laisser de traces ; et un instant plus tard, les ingrédients disparaissaient pour laisser place à d'autres, ainsi qu'un sort différent du précédent. Elle réunit tout ce dont elle avait besoin, et commença le sort sur les jumelles ; bernées, elle hurlèrent de douleur quand le sort emporta leur corps en morceau dans l'au-delà, laissant derrière lui la clé dorée pour ouvrir la cage.

Les retrouvailles furent émouvantes ; Mr Midnight sauta dans les bras de Fran et se frotta frénétiquement contre elle, tandis qu'elle le serrait contre elle, émue. Puis, ils partirent ensemble dans la forêt, et s'apprêtaient à traverser un pont, quand Remor attaqua de nouveau, les envoyant dans les abysses.

**

« Petite ? Est-ce que tu vas bien ? »

Fran Bow ouvrit les yeux, et se rendit compte qu'elle était dans un lieu étrangement… liquide. Soudain inquiète, elle se redressa ; mais sa peau avait un aspect étrange, comme si son corps s'était soudainement recouvert d'écorce. Elle leva les yeux ; devant elle, un espèce d'axolotl géant et volant l'observait, ses yeux âgés transmettant un air soucieux. Elle se rendit compte qu'elle était plongée dans une espèce de fontaine à l'eau toute rose, et, curieuse de savoir ce qui lui arrivait, elle s'adressa à l'axolotl sans même lui demander qui il était.

« Où suis-je ? » « À Ithersta ! Ne t'inquiètes pas, tout va bien. Et ton chat t'attends au palais du roi Ziar. Je m'appelle Palontras, et je suis le médecin de ce monde. » « Enchanté, Palontras, je m'appelle Fran Bow ! Mais dis moi… pourquoi ma peau est… comme ça ? » Il avait l'air surpris. « Tu ne sais pas ? Eh bien, pour être honnête, je n'en suis pas sûr non plus… Je t'ai amené dans cette fontaine car elle contient l'eau la plus pure de l'univers. J'ai pensé que c'était une maladie ou un sort mais en réalité… je crois que cette magie vient de toi. Tu as souhaité tellement fort de ne pas te faire mal en tombant que ton corps s'est fait passer pour une simple branche de bois… ce qui t'as évité le pire. C'est une magie extraordinaire… mais je ne sais pas comment elle fonctionne. Il va falloir que tu apprennes à la contrôler de toi-même… »

Fran Bow ouvrit grand les yeux, et lui demanda de la ramener auprès de Mr Midnight ; car tout ce qu'elle voulait au final, c'était rentrer chez elle, loin de Remor, loin de toutes ces aventures absurdes. Alors le roi lui conseilla de voir le magicien de la montagne ; il était le seul qui connaissait le moyen de sortir de leur monde. Déterminée, Fran Bow grimpa la montagne avec Mr Mdnight, non sans explorer un peu ce nouveau monde qui s'offrait à elle. Puis, arrivée en haut, elle fit connaissance avec le magicien, qui l'aida à retrouver sa peau normale et créa la porte qui la ramènerait chez elle.

« Nous sommes presque chez nous, Mr Midnight ! Tu n'es pas heureux ? »

Les deux amis de toujours franchirent la porte…

Une silhouette à tête de bouquetin. Un sort. Un cri.

Tout est soudain irréel. Fran ne voit que du noir ; du moins, jusqu'à ce qu'une silhouette squelettique s'avance vers elle. Il est bizarre, ce bonhomme, avec son grand chapeau et son costume complet… Il se penche vers elle ; malgré son visage effrayant, il n'y a que de la douceur dans son regard. Il lui murmure quelques mots.

« Bonjour ! Je m'appelle Itward. Je suis ton ami imaginaire. Tu te souviens de moi ? » « Itward ? Mais… oui, oui je crois ! On jouait toujours ensemble quand j'étais petite... » Il sourit. « Eh bien, je suis désolée que tu ne m'aies pas vu depuis longtemps, Coraline. Mais j'ai toujours été là. Et je le serai toujours, ne l'oublie jamais. Je te protégerai quoiqu'il arrive. » « Mais… tu existe vraiment ? Les médecins disent que ce ne sont que des histoires, des mensonges... » Il rit. « L'existence et la réalité sont des choses très relatives, ne l'oublies jamais… J'existe parce que tu existes. Tu m'as imaginé parce que j'existais, et j'existe parce que tu m'as imaginé… » « Je… je ne comprends pas... » Son visage se fait triste. « Oh, Coraline Fran Bow Jones, quel que soit ton nom, souviens-toi de moi, souviens-toi des histoires que je te racontais… Je te promets que je te ramènerai à la maison. Tu vas vivre longtemps dans le noir… Mais je serai toujours quelque part, il suffira de me chercher et tu me trouveras. »

Le rideau tombe, le noir envahit l'espace à nouveau.


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MessageSujet: Re: What once was a little nightmare is bursting at the seams || Coraline   What once was a little nightmare is bursting at the seams || Coraline EmptyJeu 29 Nov - 18:31






Once in a Little Nightmare


- You gave me a hug and told me it's alright -






Coraline se réveilla en sursaut.

Elle voyait flou, tout d’abord ; le rêve qu’elle venait d’avoir avec ce squelette immense au chapeau haut-de-forme ne semblait qu’un lointain souvenir, une divagation de son cerveau affecté par la duotine. Puis, elle sentit le sol tanguer doucement, lentement, comme balancé par des vagues légères. Était-elle sur un bateau ? C’était une pensée bien absurde. Elle n’avait jamais été sur un bateau, comment pouvait-elle en connaître la sensation ?

Elle regarda autour d’elle ; elle était dans une valise, seule source de couleur dans une pièce de métal bleue et grise, vide de tout. Seule la valise semblait contenir de la chaleur, un tas de vêtements sous-elle, des photos aux visages inconnus sur une paroi. La valise était bien trop grande, capable de contenir son petit corps sans qu’elle ait besoin de se ratatiner sur elle-même ; elle constaterait bien vite que dans ce monde inconnu, tout était disproportionné, tout était absurdement énorme comparé à elle. Elle examina son corps ; elle portait son ciré jaune, fidèle au poste, le capuchon dissimulant son visage, mais ne portait rien d’autre. Pour la première fois, elle constata sa maigreur, deux petites jambes plus proches du squelette que de la chair, deux petits pieds meurtris sans qu’elle ne sache pourquoi. En fait, comme lorsqu’elle était devenue Fran Bow, elle ne se souvenait pas de grand-chose. Son cerveau avait développé cet étrange réflexe de supprimer son passé dès qu’un traumatisme était trop grand ; peut-être était-ce pour ça qu’elle n’avait pas peur ? Comment pouvait-on avoir peur si l’on ne se souvenait pas de quoi ?

Elle se redressa dans le silence. Dans le lointain, des bruits ressemblants à du métal frotté contre du métal, des grincements sinistres, mais aucune présence d’autres vivants. Elle sortit de la pièce au plafond élevé, et la porte suivant l’étonna par sa hauteur. Avait-elle rapetissé ? Avait-elle un jour été grande ? Elle se souvenait d’une petite porte trop petite pour elle. Maintenant, les portes étaient trop grandes. À croire que le destin se jouait d’elle.

Le chiffre six flottait dans son cerveau. Elle se nomma ainsi. Elle était six.

Six était maligne ; elle trouva rapidement un stratagème pour se frayer un chemin dans les pièces immenses, grises et métalliques, sans chaleur, sans humanité. Un sentiment inconnu se frayait un chemin dans son coeur et allourdissait ses jambes, mais elle était incapable de le définir. Elle savait juste qu’il fallait qu’elle avance.

Soudain, un lutin. Ou quelque chose dans ce genre-là. Un petit être humanoïde mais qui ne ressemblait pas à un enfant, et portant un grand chapeau blanc et pointu lui recouvrant les yeux. Comment voyait-il ? Six avait tant de questions. Pas forcément les plus pertinentes dans sa situation d’ailleurs, mais elle se disait qu’elle avait toujours été comme ça. Curieuse. Toujours à poser les mauvaises questions, mais toujours les questions qui l’intéressaient le plus. Le lutin partit en courant, et elle voulut l’appeler, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Elle se sentait capable de parler pourtant ; elle imaginait qu’elle avait toujours été bavarde, mais pour une raison mystérieuse, elle ne pouvait plus parler. Elle suivit le lutin, dans une pièce plus petite pleine d’échauffaudages et de meubles qui ressemblaient à des tours de son point de vue. Le lutin s’arrêta près d’une lanterne, tendant les mains vers elle comme pour se réchauffer près d’une flamme, mais la lanterne était éteinte.

Six fouilla ses poches. Un briquet ? Pourquoi pas. Elle alluma la lanterne, sans connaître toute la signification de cet objet, sans connaître toute l’ampleur qu’était ce monde étrange. Le lutin réchauffa ses petits doigts, et Six se sentit envahit de l’envie de lui faire un câlin, ce qu’elle s’empressa de faire, le serrant contre elle de toutes ses forces. Le lutin semblait abasourdi, quelque peu désarçonné, mais Six continua sa route.

Encore de grandes pièces métalliques, certaines contenant juste des miroirs brisés, cette impression de tanguer à chaque pas. Elle avait froid aux pieds, mais elle s’en fichait. Tout ce qu’elle voulait c’était avancer, trouver une sortie peut-être. Ou même pas. Elle aimait les mondes inconnus, elle aimait les explorer. Une petite aventurière en herbe. Qui ne savait pas ce qui l’attendait.

Sa première rencontre aurait dû être terrifiante. Un homme, non, un monstre, aux toutes petites jambes et aux bras démesurément longs, capable d’aggriper tout ce qui leur passait sous les doigts. Le plus horrible était le visage ; la peau du crâne était repliée sur ses yeux, comme une écharpe, crâne seulement recouvert d’un petit chapeau qui laissait voir le squelette blanc-jaune. Six ne savait pas ce qu’il était, mais ses aventures duotinés l’avaient quelque part habituée aux visions horrifiques ; elle savait seulement que sa meilleure stratégie était de se cacher, de rester loin de ses mains immondes. Elle courrait beaucoup ; traversait des pièces remplies d’enfants recroquevillés dans des lits, des pièces pleines de cadavres, des pièces pleines de jouets. Des chambres d’enfants abadonnées. Étrangement, Six ne s’inquiétait pas de leur sort. Quelque chose en elle lui disait qu’ils n’étaient pas tout à fait réel.

Contrairement à elle.

Était-elle réelle ?

Le point culminant de sa mésaventure se termina dans un ascenseur ; l’homme aux bras longs n’avait pas réussi à y entrer à temps, mais la porte était bloquée par une cage déformée par le poids de la porte. Six n’osait bouger, voyant les membres infectes de l’individu s’agiter, attraper n’importe quoi, tâtonner ici et là en espérant y capturer son petit corps maigre recouvert d’un ciré jaune. Parfois, elle avait l’impression d’entendre les échos d’un nom ; Coraline. Elle ne savait pas à qui il appartenait. D’autres fois, la silhouette maigre d’un chat noir. Ce n’était qu’une vision. Un écho du passé peut-être ?

Six se fraya un chemin jusqu’à la cage, et tira sur les barreaux, de toute la force de son petit corps. La porte s’effondra dans un bruit métallique assourdissant, sectionnant net les bras du monstre. Quelques secondes de silence. Puis, des hurlements gutturaux, venus des tréfonds des tripes de cet être étrange qui venait de perdre ses membres. Il se vidait probablement de son sang, derrière la porte de l’ascenseur, qui se mit alors à descendre.

Six observa les bras coupés, qui s’agitaient de spasmes post-mortem. Elle ne ressentait rien. Les cris la laissait de marbre.

Peu à peu, Six perdait son humanité.

L’aventure continua ; elle traversa une cuisine, où deux autres monstres encore plus hideux que le précédent découpaient des corps, produisaient une viande à l’odeur infecte. Six s’imagina qu’elle devrait avoir des hauts-le-coeur, mais ne le ressentait pas. Seul un sentiment sourd continuait de lui allourdir jambes et poitrine. Elle croisait des lutins ici et là, allumait des lanternes, entendait des voix. Elle faisait toujours un câlin aux lutins, mais, à mesure que le temps passait, ces câlins étaient de moins en moins chaleureux, et de plus en plus étouffants. Elle parvint loin des cuisines, évitant habilement les deux monstres, jusqu’à parvenir, enfin, à une zone à ciel ouvert. De là, elle voyait un bateau, un énorme bateau qui laissait sortir ses passagers sur une passerelle tout aussi énorme. C’était censé être des humains ? Peut-être. En tout cas, ils étaient hideux. Des blobs informent avides de viande.

Le bateau tangua.

Six continua sa route, parvint dans la salle à manger ; elle évita les mains grasses des Invités, passant à travers la pièce. Elle se sentait neutre ; non, supérieur, de les voir se traîner sur le sol pour tenter de l’attraper, de la goûter. Enfin, elle franchit une fenêtre, et aperçut la silhouette d’une Dame, au loin, sur un balcon. Une Dame d’une beauté époustanflante. La Beldam. C’était le nom qui lui vint à l’esprit.

Le sentiment lourd était toujours là. Six se rendit compte que que ce sentiment, c’était la faim. Elle avait une faim mortelle. Une faim de loup. Elle aurait bien mangé un lutin, mais il n’y en avait plus.

Alors elle grimpa jusqu’au balcon et, dissimulée dans les ombres, observa la Beldam. Celle-ci se tenait devant un miroir brisé qui ne réfléchissait plus rien. Elle murmurait pour elle-même, passant une brosse dans ses longs cheveux noirs. Il faisait sombre, mais Six devina une silhouette malingre sous sa somptueuse robe, et ne put que remarquer les longs doigts-aiguilles que la Beldam avait à la place des mains.

Six bougea. Grave erreur. Elle fit tomber une petite statuette, qui se brisa en mille morceaux.

La Beldam se retourna soudain, et son visage craquelé luit dans la lumière fade de la lune. On pouvait y lire la rage, la colère, le dégoût ; il n’y avait aucune beauté sur le visage de la Beldam. Seulement de l’horreur.

Mais Six n’avait pas peur, et elle ne savait pas pourquoi. Elle continuait d’avoir faim.

La Beldam projeta Six dans une autre pièce, qui rampa sur le sol. Partout, des miroirs, certains brisés, certains encore entier ; sans réfléchir, elle en attrapa un, et le pointa vers la Beldam. Celle-ci poussa un cri d’horreur, et une explosion de lumière illumina la pièce. Six continua ce manège une deuxième fois ; et voulut le faire une troisièmre fois, mais…

Une main-aiguille lui enserra le corps, cisaillant sa peau blanche en plusieurs endroits. Six ouvrit la bouche, mais aucun son n’en sortit. La Beldam la retourna, plantant son regard maléfique er boutonneux dans le sien, et Six se sentit soudain tanguer à nouveau ; un instant plus tard, son âme était séparée de son corps.

Et placée dans un autre.


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MessageSujet: Re: What once was a little nightmare is bursting at the seams || Coraline   What once was a little nightmare is bursting at the seams || Coraline EmptyJeu 29 Nov - 18:31






This nightmare ain't over


- I'm not at all what I used to be -






Mon âme séparée
Je ne suis pas ce que j’ai un jour été
Enfermée dans une boîte
Tous ces souvenirs ne sont que le passé
J’entends le son du Mal qui grandit une fois encore
Je ne peux pas changer les choses
Mais je vous abriterais
Mes chers


La boîte à musique cessa sa mélodie. Le soleil venait de se coucher. La Marionnette s’éveilla, pour encore une autre journée enfermée au manoir.

Elle se souvenait de tout.

Coraline n’était plus la petite fille amnésique. Elle se souvenait de tout, de ses parents, de la petite porte, du monde étrange sur un bâteau. Seulement, elle n’en ressentait rien. Son humanité avait été arrachée ; ou alors elle était restée dans son ancien corps, ,et seule son âme dénuée de sentiments avait rejoint le corps squelettique de la Marionnette.

Elle n’était pas seule ; il y avait plus d’une dizaine d’autres robots aux visages multiples, chacun habité par l’âme d’un enfant. D’une autre victime de la Dame de Violet. Rien que de penser à cette femme, et la haine s’emparait du corps de la Marionnette. C’était sa première pensée aux dernières lueurs du crépuscule, et sa dernière pensée aux premières lueurs de l’aurore, quand sa boîte à musique recommençait à jouer.

Ce soir nous errons
Et s’ils écoutent attentivement
Ils peuvent entendrent nos lamentations
Je ne peux pas vous rendre ce que vous aviez
Mais vous n’avez pas à le faire vous-mêmes
Même si nous ne rentrerons jamais à la maison
Vous nêtes pas seuls


La Marionnette était différente des autres animatronics. Eux étaient comme des pions, des zombies ; ils avaient conservés leur insouciance enfantine, mais pas leur conscience humaine. La journée, ils étaient distribués aux quatre coins de la petite ville où trônait le manoir de l’Autre Mère, à la crèche, à l’école, à la pizzeria préférée des enfants. Les enfants adoraient ces robots, et les robots adoraient les enfants. Bien sûr, personne ne connaissait leur vraie nature ; pour les adultes, c’était juste des robots étranges, un peu effrayants comme ils avaient tendance à fixer les adultes d’un regard menaçant.

Cette mascarade était une idée de l’Autre Mère ; un jeu cruel. Les animatronics étaient ses enfants, et les enfants avaient besoin de jouer avec d’autres enfants, non ? Alors c’était sa solution perfide. Leur permettre la journée au-dehors, et les rapatrier la nuit sans jamais sortir de son manoir. C’était des employés en uniformes violets qui s’en chargeaient. Tous les matins, on venait chercher les animatronics, et tous les soirs, on les rappatriait.

Sauf la Marionnette. Elle était punie, pour l’éternité. Elle dormirait le jour, et passerait la nuit à frapper la porte de la chambre de l’Autre Mère, porte inviolable et inaccessible. Jamais ne pourrait-elle tuer son Autre Mère, malgré tout le désir qu’elle ressentait.

Dans notre petit monde
Toujours perdu au temps qui passe
Personne ne sait ce que c’est que de porter un masque
Qui vous retient piégé
Un jour ce nuage violet qui nous oppresses disparaîtra
Nous serons libres de couper les fils
D’essuyer nos larmes
Mais pour l’heure nous sommes enchaînés


Alors les animatronics s’occupaient autrement. Ils s’amusaient beaucoup, comme des enfants ; de vrais chasseurs, qui pourchassaient le dernier gardien de nuit en date. Ces pauvres employés n’étaient jamais mis au courant de la vraie nature de leur travail ; pour eux, ils devaient simplement surveiller le domaine sur des écrans, pour que rien n’y rentre, sans savoir que leur véritable boulot était que rien ne sorte. Eux y compris.

Certains gardiens de nuit avaient échappés à un destin funeste ; d’autres étaient morts au bout d’une, deux, ou cinq nuits. Et la Marionnette n’en avait que faire. Elle ne chassait pas beaucoup ; elle préférait observer ses compères. Parfois, ça lui faisait de la peine de voir ces enfants si sanguinaires. Elle voulait tant les protéger ; au fond d’elle-même, la culpabilité de ne pas y parvenir, d’échouer encore et encore, la dévorait du plus profond d’elle-même. Nightmarionnette était née de ces sentiments, de cette fureur, de cette culpabilité, de ce désir brûlant de venger les siens. Elle ne pouvait pas leur redonner un corps, mais elle pouvait leur donner une maison. Quelque part où ils seraient en sécurité. Puis, ce sentiment disparaissait aussi vite qu’il était arrivé. Seul le désir de la vengeance subsistait.

Mais ces disparitions de gardes de nuit avaient lancés de folles rumeurs à travers la bourgade. Les enfants parlaient d’une légende, qu’un homme rendu fou par la perte de sa fille habitait le manoir et n’en sortait jamais, confectionnant des robots pour le bonheur des enfants. Certains poussaient la légende encore plus loin, prétendant que si un enfant s’infiltrait dans le manoir la nuit, ils étaient enlevés par les robots et transformés en robots eux-mêmes.

Bien sûr, ça n’était que des bêtises. Les enfants de la ville se mettaient parfois au défi d’infiltrer le manoir, et ceux qui réussissaient étaient poursuivis par les robots, oui, mais dans le but de le faire partir le plus vite possible, de le protéger, pour ne pas qu’il devienne la prochaine victime des griffes de l’Autre Mère…

Parfois, ça échouait. L’enfant pénétrait la chambre de l’Autre Mère, et n’en ressortait jamais. Un nouveau robot était alors ajouté à la collection, et des affiches apparaissaient dans toute la ville d’une mère esseulée à la recherche de son bambin.

Le train-train quotidien.

Ce soir nous errons
Et s’ils écoutent attentivement
Ils peuvent entendrent nos lamentations
Je ne peux pas vous rendre ce que vous aviez
Mais vous n’avez pas à le faire vous-mêmes
Même si nous ne rentrerons jamais à la maison
Vous nêtes pas seuls


Jusqu’au jour où un Yokai fit son apparition. Un homme d’une taille démesurée, bien que la Marionnette aurait pu rivaliser avec sa grandeur. L’homme était sorti de nulle part, au milieu du jour ; c’était ce que les autres animatronics avaient dit à une Marionnette alors endormie par la boîte  à musique. Puis, au beau milieu de la nuit, il était ressorti de la chambre de l’Autre Mère, sans savoir ce qui l’attendait. Il avait fasciné la Marionnette bien plus que de raison ; peut-être à cause de ce masque de Yokai en forme de lapin qu’il portait, recouvrant son visage et dissimulant son identité. La Marionnette l’avait suivi, non ; pourchassé à travers le manoir, sans savoir si c’était pour le tuer ou juste pour lui demander qui il était, ce qu’il faisait là. La frustration de ne pas pouvoir l’attraper fit même ressortir Nightmarionnette, la forme cauchemardesque de la Marionnette dont les apparitions étaient rares et réservées aux moments où l’Autre Mère sortait de sa chambre, sans plus de succès.

Le bougre avait disparu à travers un miroir en lui adressant un signe arrogant. Il avait gagné la course. Il ne mourrait pas cette nuit aux mains des robots.

L’Autre Mère avait hurlé, de tout son soûl. De colère, de douleur. Quelque chose que Coraline n’avait pas entendu depuis le jour où elle avait failli lui échapper.

Le manoir ferma définitivement ses portes. Plus de gardiens de nuit, plus de sortie la journée. Les robots furent délaissés, déformés, négligés, bricolés, parfois fusionnés, parfois démantelés au point de ne plus fonctionner. La Marionnette ne savait pas ce qu’il était advenu des âmes à l’intérieur de ces robots, mais tous les habitants du manoir semblaient s’éteindre peu à peu ; le désir de vengeance n’était plus aussi fort, seul le désespoir subsistait.

Un nuage de fumée passa sur le manoir délabré par les années.

Vous n'êtes pas seuls


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MessageSujet: Re: What once was a little nightmare is bursting at the seams || Coraline   What once was a little nightmare is bursting at the seams || Coraline EmptyJeu 29 Nov - 18:31






Welcome to my horror show


- You'll find your nightmare here has only begun -






Candide poussa un cri étouffé en faisant tomber son aiguille sur le sol. C’était fou ; elle avait l’impression de le faire constamment.

Debout aux premières lueurs du crépuscule, elle avait recommencé une énième un costume qui lui donnait du fil à retordre, et, maladroite comme elle était, avait bien sûr fait tomber son aiguille de couture sous l’amas inconcevable de tissus et d’éléments de bricolage qu’était son atelier. Il devait y avoir plusieurs centaines d’aiguilles dissimulées sur le sol rendu invisible par le bazar ; le danger était réel pour quiconque pénétrait son antre sans de bonnes chaussures épaisses.

Mais jusque là, elle avait eu la chance de ne jamais s’être fait mal.

Son quotidien était tristement identique, au jour le jour ; elle se réveillait tard dans l’après-midi, bricolait ses costumes jusqu’à pas d’heures, et sortait se promener au milieu de la nuit, passant souvent par le Baril Rouge pour boire un verre. Elle ne se souvenait pas que ça ait pu se transformer en beuverie, mais si ça avait été le cas c’était bien normal qu’elle oublie sous les effets de l’alcool. En fait, elle s’en fichait ; la plupart du temps, elle vivait comme il l’enchantait, se fichant pas mal des conséquences de ses actions, ou plutôt, n’en n’ayant pas conscience, et restant indifférente à elles.

Jusqu’à ce qu’elle se fasse réveiller un matin par le son strident des cloches de l’église, qui sonnaient comme ils n’avaient jamais sonnés auparavant, au point que Candide s’était réveillée en sursaut. Pour couronner le tout, elle avait la gueule de bois.

Elle s’était préparé un verre d’eau et un doliprane, se sentant incapable de manger, puis avait fixé le mur en se demandant ce qu’elle allait bien pouvoir faire de sa journée. Que faisait les gens normaux, la journée ? Elle qui était si curieuse, c’était peut-être l’occasion de le découvrir...


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Lewis F. PepperLewis, le fantôme

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MessageSujet: Re: What once was a little nightmare is bursting at the seams || Coraline   What once was a little nightmare is bursting at the seams || Coraline EmptyJeu 29 Nov - 18:47

Yes Yes Yes


Cils Et bien rebienvenue à toi ! Tu connais la maison. En tout cas bon courage pour ta fiche Evil or Very Mad ça promet d'être quelque chose !


Et t'en fais pas le marionnettiste t'envoie des bisous aussi
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MessageSujet: Re: What once was a little nightmare is bursting at the seams || Coraline   What once was a little nightmare is bursting at the seams || Coraline EmptyJeu 29 Nov - 21:00

Mimi Mimi Mimi Mais merci mon cher fantôme-squelette-tout-feu-flamme ! Hehehe oui la fiche risque d'être un gros boulot Enorme !

Il a intérêt le bougre Cils
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Stella Skywalker

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MessageSujet: Re: What once was a little nightmare is bursting at the seams || Coraline   What once was a little nightmare is bursting at the seams || Coraline EmptyVen 30 Nov - 12:05

Re-bienvenue Jtm

On te laisse à ta fiche bien sûr, tu maîtrise le sujet Cils

(j'adore ton avatar blbllblb)
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Elizabeth Mills

Elizabeth MillsZelena, La méchante Sorcière de l'Ouest

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MessageSujet: Re: What once was a little nightmare is bursting at the seams || Coraline   What once was a little nightmare is bursting at the seams || Coraline EmptyVen 30 Nov - 22:07

Encore toi ! On en fini plus affraid


Bon courage pour cette fiche qui promet du lourd PTDR J'ai hâte de me lancer dans la lecture, hâte de voir la surprise que tu nous réserves, j'aime beaucoup trop Coraline Coeur
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MessageSujet: Re: What once was a little nightmare is bursting at the seams || Coraline   What once was a little nightmare is bursting at the seams || Coraline Empty

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