Le Temps des Contes

Un RPG reprenant les bases de OUAT dans un contexte inédit et de nouveaux lieux, avec les anciens de la série et les nouveaux. Bienvenue à Bourg-Le-Conte !
 
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 On days like this kids like you should be burning in hell || Upendo

 
Upendo A. Buchanan

Upendo A. BuchananSans

Histoires : 9

Conte : Undertale

Personnage : Sans

Avatar : Garrett Hedlund

Date d'inscription : 10/10/2020

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MessageSujet: On days like this kids like you should be burning in hell || Upendo   On days like this kids like you should be burning in hell || Upendo EmptySam 10 Oct - 20:30






Upendo Azazel Buchanan


- Birds are singing, flowers are blooming -


Identité


Conte : Undertale • Personnage : Sans • Âge : 27 ans • Métier/étude : ancien tueur à gages caché à Bourg-le-Conte || Videur || Livreur || Vendeur de hot-dog • Orientation sexuelle : flemmardStatut social : voir réponse précédente • Groupe : not that kind of monster (unless you want to have a bad time...) • Avatar : Garrett Hedlund




Caractère


Flegmatique || tranquille || flemmard, même || fataliste || apathique || généralement sympathique, voire charmant || très observateur || adore, vraiment, ADORE les jeux de mots ; le plus lourd, le meilleur || déteste faire des promesses || paranoïaque || complexe divin (tendance à croire que toutes les responsabilités du monde lui incombe, et que protéger ceux qu'il perçoit comme innocents est de son devoir) || protecteur || tendances nihilistes || garde l'espoir que tout le monde peut être bon, s'il essaie simplement de l'être || est persuadé que rien n'a de sens et que tout est inutile, comme le monde peut être réinitialisé à tout moment

En savoir plus


Pouvoirs et Particularités magiques avant et après la Malédiction : Capable de se téléporter || Peut faire apparaître deux crânes miniaturisés qui projètent des raies d'énergie puissantes ; son oeil gauche et son aura deviennent bleus quand il l'utilise || a la capacité de percevoir en quelque sorte des "réalités alternatives", c'est-à-dire qu'il peut calculer à une vitesse infiniment grande la probabilité de chaque événement se produisant, c'est-à-dire qu'il peut percevoir toutes les possibilités et chemins qui mènent un individu d'un point A à un point B. L'avantage, c'est qu'il peut alors percevoir les intentions des gens en face de lui, et de manière plus générale, il peut voir à travers les masques et autres tentatives de dissimulation de l'identité. Le désavantage est qu'il est par moment confus par ce nombre infiniment grand de réalités possibles, et perd donc parfois le sens même de la réalité même, le rendant vulnérable.

Bug : Narcolepsie - dans le monde des contes, Sans avait une fâcheuse tendance à s'endormir un peu n'importe où et n'importe quand, mais ça n'était pas une condition, simplement une facette de sa personnalité. À Bourg-le-Conte, la malédiction a exacerbé cet aspect de lui en lui infligeant la narcolepsie comme condition handicapante à part entière.

Anecdotes : Yeux vairons, le gauche bleu et le droite vert, mais les couleurs ont des tons si proches que ça se voit à peine (sauf s'il active les crânes miniaturisés, le bleu devenant fluorescent et laissant échapper des volutes vaporeuses) || sait jouer le trombone || aime la science, la science-fiction et...le ketchup

Quel est le fil directeur de votre vie ? Upendo s'est quelque peu développé une obsession pour une sorte "d'élu", quelqu'un capable de changer fondamentalement le monde, qu'il le veuille ou non, et pour le meilleur et pour le pire. Il pense être celui qui trouvera cette personne.

Avez-vous un True Love ? Rien ne sera plus puissant que l'amour de Sans pour son frère, pas même le destin qui lui imposerait un TL Cils

Quel aspect de votre vie la malédiction a changé ? : Sans venait à peine d'obtenir la fin heureuse de son conte quand il est devenu Upendo. À Bourg-le-Conte, l'enfermement et la vie routinière ne lui sont pas étrangers, comme c'était comme cela qu'il vivait dans le monde des contes ; mais à Bourg-le-Conte, il a perdu son frère de manière tragique, et il a complètement perdu le rôle qu'il jouait dans le monde des contes (c'est-à-dire chasseur d'humain et surveillant de l'accès au monde des monstres). Ces traits-là ce sont transformés en toques, s'étant lui-même persuadé qu'il était, d'une certaine manière, chasseur d'humain (en qualité d'ex-tueur à gages) et gardien de Bourg-le-Conte par son obsession de déceler les mauvaises des bonnes personnes. Tout cela, à Bourg-le-Conte, ce n'est que dans sa tête cependant... du moins le pense-t-il pour le moment.

Quel sera votre réaction lorsque les souvenirs reviendront ? La perte de son frère le laissera dans un sale état, sans savoir ce qu'il est devenu. Retrouver Frisk restera une part non négligeable de ses objectifs, même s'il ne connaît pas encore Chara, il sait que quelque chose cloche avec elle. Pour le reste, il se sentira quelque peu démuni et impuissant, de se retrouver à nouveau enfermé dans un monde sur-mesure, sans pouvoir avoir de fin heureuse, comme c'était le cas dans le monde des contes. Upendo retrouve également un certain sens de la discrimination, où il ne développera jamais d'affection pour les humains (ceux qui l'ont toujours été), tandis que les anciens quelque-chose-d'autre trouveront chez lui une main tendue, tant que vous n'êtes pas un psychopathe assoiffé de destructions mondiales...

Quel objet se trouve dans la boutique de M. Gold ? Un dossier contenant toutes les recherches de W.D. Gaster, son cher père.





Surnom : Dada
Âge : vieille !
Double compte ? : quelle question Enorme !
Comment avez vous connu le forum ? : je l'ai codé !
Comment trouves tu le forum ? : j'me souviens plus comment on code Mmh
Quelque chose à ajouter ? : I WALK THROUGH THE VALLEY OF THE SHADOW OF DEATH


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Dernière édition par Upendo A. Buchanan le Dim 11 Oct - 20:47, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: On days like this kids like you should be burning in hell || Upendo   On days like this kids like you should be burning in hell || Upendo EmptySam 10 Oct - 20:30






You've been busy, uh ?


- Do you think everyone can be a good person, if they just try ? -


Monde des contes





Il y a très longtemps, dans une contrée fort lointaine du monde des contes, vivaient deux espèces distinctes : les Humains et les Monstres. Ils vivaient originellement en harmonie ; mais plus le temps passait, plus les tensions grimpaient, au point qu'un jour, une guerre éclata, une guerre que les Humains gagnèrent, envoyant les Monstres vivre sous terre, dans le Monde d'En-Dessous. Le passage entre les deux mondes fut scellée par une barrière que seuls les Humains pouvaient franchir, car contrairement aux Monstres, les Humains étaient pourvus de Détermination. Au fil du temps, les deux sociétés évoluèrent chacune de leur côté, et les Humains finirent par oublier l'existence des Monstres, alors que ceux-ci n'oublièrent jamais. Cependant, il arrivait parfois que des humains tombent par inadvertance dans le Monde d'En-Dessous.

Le plus grand désir des Monstres était de pouvoir remonter à la surface ; mais pour cela, ils avaient besoin de 7 âmes humaines, imbibées de Détermination, pour permettre à leur roi Asgore d'ouvrir le passage. En conséquence, tout Humain qui tombait par inadvertance dans le Monde d'En-Dessous se faisait exécuter, soit par la Garde Royale, soit par des agents au rôle mystérieux. Jusqu'au début de l'histoire que nous intéresse, 6 âmes avaient déjà été récupérées ; il n'en manquait qu'une pour libérer les Monstres du Monde d'En-Dessous et leur permettre de reconquérir le monde des Humains.

C'est ici qu'entre en scène Sans ; Sans était un squelette, et l'un de ces agents mystérieux, tombé un peu de nulle part avec son frère Papyrus, dans la ville des neiges, Snowdin. Son rôle était simple : surveiller l'entrée des ruines, où se situait un accès au Monde d'En-Dessous et d'où pouvaient tomber des humains, et tuer tout humain qui osait sortir des ruines. Même s'il passait facilement pour un employé flemmard, qui s'endormait souvent au travail, Sans était très efficace ; et les seules choses qui pouvait le préoccuper, c'était son frère, innocent à souhait, et les humains qui arrivaient.

Mais un jour, alors qu'il s'est à nouveau endormi, un jeune humain lui passa sous le nez : Frisk, tombé par hasard dans le Monde d'En-Dessous.
Sans le poursuivi, mais juste avant de le tuer, il se ravisa ; il épargna Frisk et gagna sa confiance, lui demandant une seule chose : se montrer à son frère Papyrus, qui n'avait encore jamais vu d'Humain et qui rêvait d'en capturer un pour entrer dans la Garde Royale. Conservant un air parfaitement neutre, Frisk accepta, et il rencontra Papyrus, le fringant squelette qui rêvait de devenir garde.

Celui-ci, boosté dans son ego, proposa à Frisk de traverser quelques épreuves et puzzle, espérant le piéger dans l'un de ces pièges ; mais Frisk les déjoua un par un, indifférent au fait qu'il blessait la fierté fragile de Papyrus, et sous le regard sévère de Sans. Frisk échappa à tous les pièges jusqu'à Snowdin, où Papyrus lui lança un challenge, une bataille contre lui ; et ce fut avec une facilité déconcertante que Frisk séduit Papyrus. Les deux devinrent très amis, sous l'oeil avisé de Sans.

Frisk continua son chemin et devint l'ami de nombre des monstres présents dans le monde d'En-Dessous ; grâce à la seule force de sa Détermination, Frisk parcourut le monde d'En-Dessous et parvint à libérer les monstres sans payer le prix de sa vie. Les monstres purent remonter à la surface, et ce fut à cet instant, dans leur moment de fin heureuse, que les monstres furent pris dans la Malédiction...

... mais Sans savait. Il savait qu'il y avait autre chose en Frisk de bien plus sombre, que les choses auraient pu prendre un tournant bien plus tragique. Il savait qu'il y avait eu mille possibilités aux choix de Frisk, et que quelqu'un d'autre sommeillait dans le coeur de Frisk. Il n'avait simplement jamais pu le rencontrer, pour le moment...


Bourg-le-Conte





Le son d'un coup de feu. C'était ce qui réveillait Upendo tous les matins ; une explosion assourdissante dans sa tête entière, qui provoquait un sursaut le faisant se redresser brusquement. Tous les matins de cette journée identique, il était en sueur, le coeur au bord des lèvres et le souvenir confus d'un cauchemar dont il avait peine à se remémorer.
Le cauchemar s'amenuisait, mais la réalité lui revenait peu à peu. Tous les jours il était encore enfermé dans cette pièce. Voilà qu'il assistait au pire moment de sa vie, encore et encore, même douze ans plus tard. Il voyait encore les larmes sur le visage déformé de son frère, l'arme pointée sur sa tempe, le doigt sur la gâchette.
Et tous les matins, le son du dernier moment de la vie de son frère le réveillait en sursaut.
La journée de Upendo, de son côté, ne contenait rien d'excitant ; il fumait une cigarette en buvant un café aux aurores, quelques heures à peine après être rentré de son travail de videur, au Baril Rouge. Puis, il passait sa journée à faire des livraisons pour tous les services qui le demandait, et durant les heures où les gens prenaient leurs repas, il tenait un petit stand de hot-dog, jamais au même coin de rue pour éviter que les gens l'invisibilisent dans le paysage.
De loin, il avait l'air étrange, ce Upendo, un peu simple, voire simplet. Toujours un sourire au coin des lèvres, toujours une petite taquinerie sympathique à lancer, toujours un flegmatisme apparent mêlé à un charme de mauvais garçon certain.
Emmitouflé dans sa jaquette bleue à fourrure blanche, Upendo aimait sa tendance à passer inaperçu ; cela lui permettait de mieux observer, de mieux tromper son monde. Moins on faisait attention à lui, moins on s'en méfiait. Pas qu'il ait une vendetta particulière contre les gens, mais il y avait quelque chose au fond de lui, quelque chose qui lui disait que l'un de ces passants, l'un de ces inconnus dont il croisait la route, avait le pouvoir de changer le monde, pour le meilleur ou pour le pire...

Voilà donc la journée qui se répète pour Upendo. Mais lorsque les souvenirs reviennent, les faux bien sûr, alors son passé étrange se fait plus précis. Né aux USA d'une mère italienne qu'il perd très jeune, il a un frère qui a bien quelques années de plus que lui. Leur père est un militaire de profession, et les déformations professionnelles sont partout dans sa personnalité ; les deux frères sont élevés à a la dure et de manière très stricte, "pour leur bien". En tant que cadet, Upendo ne se rend pas compte que sur les épaules de Pietro repose l'héritage familial, et surtout, les responsabilités. Il ne se rend pas compte du cauchemar qu'est la vie de Pietro. Upendo vit sa vie de cadet, et la vie est le cadet de ses soucis. Rebelle, fauteur de troubles, il n'en manque pas une pour donner du fil à retordre à sa famille, surtout avec l'arrivée des hormones et de l'adolescence.
C'est quand il a quinze ans que tout change. Quinze ans, jour fatidique où Pietro vole l'arme de son père, et s'en sert contre lui-même, involontairement sous les yeux de son frère. Cet événement change Upendo au plus profond de lui-même. Pendant une année, il ne parle plus, mais ne fait plus de bêtises non plus. Il se range, se discipline obéit à son père sans jamais un pet de travers. À dix-huit ans, il s'engage dans l'armée, mais il déserte très vite et disparaît.
À l'armée et sous l'autorité de son père, il a appris la discipline, le combat, le maniement des armes. Une part sombre continue de se développer en lui, et il trempe dans des milieux plus que douteux, jusqu'au point de faire ses preuves en tant que tueur à gages, comme si tuer des gens à bouts portant pouvait l'aider à expliquer le geste de son frère. Pourtant, ce n'est pas le cas ; quand il pointe son arme, tout le monde pleure, tout le monde supplie, tout le monde prie pour être épargné et gardé en vie. Alors, pourquoi pas Pietro ?
Une mission tourne mal, et une gaffe de trop pousse Upendo à disparaître à nouveau. Il s'enfuit en Europe, où il apprend le français et s'établit dans un petit village perdu au milieu des montagnes, à la frontière entre la France et la Suisse. Là, il se cache, peut-être pour toujours, de ceux qui aimeraient bien l'effacer du monde des vivants. C'est ici que son histoire commence...


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